Préalable sur l’architecture

Depuis la nuit des temps l’architecture fait partie de tout.

Tout dans la nature, s’articule, se met en place, interagit, se coordonne, se combine et s’expanse en s’adaptant à son environnement; l’organisation naturelle est architecturée, dans tout il y a de l’architecture.

La tentation est grande de croire qu’avant la « modernité » rien n’existait.

La construction a toujours été le fruit de l’adaptation à un besoin, d’une technique et d’une localisation, par l’usage des matériaux de proximité, gratuits comme la terre, la pierre, le bois, dits vernaculaires.

C’est ce que l’on appelle la Tradition.

Partout, les constructions ont héritées d’un passé, avec lequel les bâtisseurs ont composé et parfois rompu pour créer leur propre histoire notamment, en suivant le cours de l’évolution industrielle et des nouvelles technologies.

La rapidité de mise en œuvre et la maitrise des couts sont devenus les priorités dans notre monde où tout s’accélère et va toujours plus vite. C’est vertigineux !

Sommes-nous conscients de l’essentiel aujourd’hui dans notre manière de construire et d’habiter? Mesurons nous l’impact de nos actions à travers le temps ? Arrêtons-nous et prenons le temps.

 

Schéma représentatif de l'ikigai

L’ikigai, la joie de vivre et raison d’être

Qu’est ce qui rend un être humain complet?

L’ikigai et la maïeutique sont des outils qui permettent de se rapprocher de soi, de formuler ses besoins profonds et d’accoucher de soi même.

Reconnaitre ses qualités, ce pour quoi on est doué, s’amuser, évoluer et trouver sa place dans la société.

C’est à dire participer à faire quelque chose qui rayonne positivement pour le collectif;  et se sentir devenir toujours plus qui l’on est vraiment,

S’autoriser à être soi tout en respectant le vivant dans son ensemble,

Tous ces aspects participent à la santé de chaque individu et donc à la santé des sociétés.

Nous sommes tous capable de discernement, de lâcher prise et de confiance pour se libérer des fonctionnements basés sur les peurs profondes ou moins qui nous limitent et nous entravent.

Pour participer activement à recontacter les essentiels, nos liens au vivant et abonder dans la préservation de celui ci, et ainsi au diapason, rayonner sa joie de vivre.

 

 

 

Sources

L’Ikigai, c’est quoi ? Trouvez le vôtre ! – IKIGAÏ Groupe (ikigai-groupe.fr)
Ikigai — Wikipédia (wikipedia.org)

La place de l’arbre dans la société, quand allons-nous donner des droits à ces alliés si précieux ?

En ville ou à la campagne, plutôt que de couper un arbre parce qu’il a de grandes racines ou qu’il parce qu’il « nuit » à un bâtiment, ne devrait-on pas aujourd’hui considérer mieux encore son processus de croissance et son impact positif dans notre quotidien ? Il me semble que c’est de notre responsabilité de prendre soin de ces amis, êtres chers qui parfois centenaires, en plus de transformer le gaz carbonique CO2, produisent de l’oxygène, embellissent le paysage et génèrent de l’ombrage et de la fraicheur dans nos villes.

 

architecte et maïeutique

Fausses croyances, constats et ma vision du métier

Peu de gens savent réellement ce qu’est ce métier, ce qu’il représente, engage et implique.

Dans mon entourage beaucoup ont des à priori, je constate continuellement la confusion dans les esprits et les fausses croyances. «Etre architecte ! ca claque ! Ils imaginent que l’on gagne beaucoup d’argent, en dessinant sur un coin de table un concept ! » « Un architecte ça coute cher et les maisons d’architectes sont réservées à une élite fortunée ! »

Tribune :

Pendant ce temps-là, la maison « individuelle », de lotissement développée par les constructeurs qui proposent des catalogues « sur mesure » se vendent chères.

Ces constructions ne tiennent souvent pas compte des paramètres élémentaires, que sont leur environnement, l’orientation, les surfaces, la qualité des matériaux, thermique) bien trop chères, pour vivre dans un camping de maisons qui souvent rapidement mette en évidence que la qualité fait défaut par un vieillissement prématuré, tout en participant à enlaidir le paysage.

Parfois des agents immobiliers inconscients de leur responsabilité ou peu scrupuleux s’autorisent à développer un argumentaire semblable à celui des architectes pour vendre à n’importe quel prix, sans se soucier de la capacité des acheteurs à concrétiser leur projet.

Les architectes sont aussi responsables de cet état de fait. Ils peuvent être les concepteurs de projets de grandes ampleurs voire «d’objets architecturaux » qui flattent leur égo! Se soucient-ils de l’impact des lieux de vie sur leurs usagers?
Agencement et optimisation de l'espace
Il y a différents types d’architectes, tous ne se sentent pas concernés par le fait d’« habiter ».

Pour moi « Habiter » c’est se mettre dans ses murs, avoir envie d’être à un endroit quel qu’il soit, c’est investir un espace pleinement, s’y sentir bien parce qu’il participe à notre bien-être et nous stimule à aller de l’avant.

L’architecte est le professionnel le mieux placé dans le domaine de la construction pour vous proposer la solution la plus économique, la plus qualitative et la plus pérenne en considérant tous les paramètres.

Un architecte devrait être un concepteur qui écoute et entend le besoin, analyse, propose, concilie et concrétise en coordonnant l’intervention de tous les acteurs, pour habiter mieux et de meilleure qualité.

Je mets la maïeutique est au cœur de ma pratique, le dialogue, le questionnement ouvert me permettent de vous aider à formuler et clarifier vos besoins profonds et intentions sensibles, dans le but de vous accompagner à « accoucher » de votre propre projet de vie et ainsi remettre le bon sens au cœur du processus. Et nous permettre ensemble de trouver les solutions aux vrais besoins.

Retour d’expérience inattendu

Courant janvier 2024, lors d’une soirée concert, je discute avec une amie dans un brouhaha de folie, à côté d’elle, un jeune homme sympa dont le visage me dit quelque chose me fait signe.

Il se rapproche, on se salue, tutoiement spontané pour moi, et me dit : vous ne vous rappelez pas de moi ?
Je lui réponds que son visage me parle mais je ne sais plus, je lui demande alors de me raconter…

Il me rappelle alors avoir été un client que j’ai accompagné en 2020 pour la réalisation du permis de construire des travaux de rénovation de leur maison existante dans laquelle ils n’habitaient qu’une toute petite partie avec sa compagne et leurs deux enfants.

Nous avons pu échanger sur la réalisation des travaux comme nous les avions imaginés et dessinés ensemble. Ils ont suivi les idées que nous avions évoqués ensemble et étaient très satisfaits du résultat.

Contente qu’il me partage le vécu de leur expérience, il fini par me témoigner une frustration, voire une déception. Cela les avait marqués que notre « lien » se coupe dès le permis de construire déposé.

Stupéfaite! par cette annonce inattendue, cela a été pour moi l’occasion de lui partager combien je ressens moi même de frustration à ne pas être recontactée et souvent ne pas voir l’aboutissement de projets, rêvés et dessinés ensemble.

Je l’ai remercié pour son précieux retour, qui m’a permis de réaliser combien le lien, l’écoute et l’attention que je mets au service du projet dans son élaboration peut générer un « choc » quand la prestation s’achève.

J’ai tellement à cœur de prendre soin d’être au plus près de vous, à l’écoute de vos envies profondes, dans une forme d’intimité, que mon accompagnement dans la co-conception du lieu qui vous ressemble, nous unis.

La préciosité de cet échange et notre engagement réciproque m’inspirent pour écrire une charte de valeurs et de coopération pour que le fruit de notre collaboration garde un rayonnement positif pour tous à travers le temps.